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Full text of "Uranographie Chinoise -- Atlas"

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UKANOeRAPHIE CHINOISE. 

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CHINOIS ET GREC 


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(4T^STAW SCHLE6EL, 

Docteur en Philosopîiie , 

■'ien interprète du Gouvernement des Inde^-orientales Néerlanda: iimoise^s,, 
Membre correspondant de l'Académie royale Néerlandaise éwiivboieii. 

etc., etc. 

r-:: K rT.r.'oLOniE , LA. GEOGRAPHIE ET L'ETÎiyOLOOrE T î 


"LA KAY^, 


URANOGRAPHIE CHINOISE. 

ATLAS CÉLESTE 


CHINOIS ET GREC 


P'APRÈS LE 


TTEN-YOUEN-Lt-LI. 


DESSINÉ PAE 

GUSTAVE SCmEGEL, 

Docteur en Philosophie, , 
Ancien interprète du Gouvernement des Indes orientales Néerlandaises pour les langues chinoises , 
Membre correspondant de l'Académie royale Néerlandaise des Sciences, 

etc., etc. 


LA HAYE, 

LIBRAIRIE m M A R T î N TJ S K IJ H 0 F F. 

LEYDE, 

IMPBIMERIE m K . À 
1875. 


NOTE. 


Les Atlas célestes chinois qui ont paru jusqu'à ce jour sont tous fort incomplets et très souvent incorrects. Le premier 
fut publié en quatre grandes feuilles par le P. Schall, Jésuite résidant à Peking vers la moitié du 17e siècle, sous le titre 
de Thang-cho<Juang. Plus tard, le P. Grimaldi publia un atlas céleste en six feuilles, dans lequel les astérismes chinois 
sont tracés sur les figures grecques, dessinées par Tycho (Observations, Tom. I, p. 4 à 5). Le P. Noël fit paraître -un 
catalogue comparé des étoiles chinoises et grecques. M. Deguignes fils, assisté de son père, a corrigé le catalogue de 
Noël, et publia deux planisphères (Mémoires présentés etc., Vol. X, p. 359 e. s.). M. Reeves, membre de la société 
astronomique de Londres, a fait, durant son séjour à Canton, un catalogue d'étoiles chinoises, qu'on trouve imprimé comme 
Appendice au premier Volume du Dictionnaire chinois de Morrison. Enfin M. J. Williams, Secrétaire-àssistant de la société 
d'Astronomie royale à Londres, a publié en 1871, dans son ouvrage ^Observations of Comets« (London, Stràrigeways 
and Wolden, Castle Street, Leicester Square), un Atlas céleste chinois autolithographié en 15 feuilles; mais, à ce qu'il paraît, 
cet atlas a été tracé d'après des cartes chinoises très-incorrectes et grossières^ de sorte qu'il offre peu de valeur pour l'iden- 
tification des astérismes chinois. 

Dans tous ces atlas, les auteurs se sont contentés de copier les cartes chinoises, et ensuite d'identifier les quelques étoiles 
tracées correctement sur ces cartes avec les étoiles de notre sphère. ' 

Or, dans les meilleures cartes célestes chinoises, les astérismes ne sont pas toujours placés exactement aux degrés précis 
de latitude et de longitude qu'ils occupent; soit par la faute du dessinateur, soit par nonchalance du graveur chirîois. 

La meilleure carte céleste chinoise que nous connaissons, est celle contenue dans l'ouvrage de Siu-fd, savant chinois 
qui publia en 1682 son grand traité sur l'Astronomie et la Chronologie sous le titre de Vien-youen-lî-li-tsouen-chou. Cette 
carte est divisée en sept feuilles, et est dessinée plus correctement que toutes les autres cartes célestes chinoises» 


Notre Atlas a été composé d'après ces cartes chinoises après une comparaison très sévère et exacte faite avec le bel 
Atlas céleste en dix-sept feuilles publié en 1840 par le savant Directeur de l'Observatoire de Bonn, le Docteur Argelander; 
et sur lequel sont marquées toutes les étoiles visibles à l'oeil nu, jusqu'à la 6^ grandeur inclusives. CetteJ-comparaison nous a 
permis d'arriver, dans l'identification des astérismes chinois^ à une précision plus grande qu'aucun ;de nos prédécesseurs n'a 
pu obtenir. Malheureusement, l'Atlas de M. Argelander ne s'îétehd que jusqu'au 30e degré Sud de l'équateur, et les con- 
stellations australes n'y occupent qu'une seule feuille, tandis que les constellations boréales en occupent seize. Nous 
avons encore employé un beau globe céleste de Dien, de 30 centimètres de diamètre. Mais il s'en faut de beaucoup que 
le ciel austral ^it aussi complètement mis en carte que le ciel boréal; et, conséquemment, l'identification des astérismes 
chinois australs laisse enOore à désirer. De plus, les cartes chinoises modernes du ciel austral sont très-incorrectes , ayant 
été tracées à l'époque quand le siège de ; l'Ob$ervatoire fut transféré à Peking, où m§ astérismes australs ne sont 
pas visibles. 

Dans notre Atlasy les #oiles des 2§ >$'^^ ou Domiciles, ainsi que celles des trois enceintes, Tsse^i^\Tai^i et 
Tien-chi, sont imprimées en encre rouge pour les distinguer plus facilement des autres astérismes. 

L'intervalle entre les 28 Domiciles est également tracé en rouge dans la bordure inférieure de chaque carfce; tandis 
qu'il est donné eïi chiffres dans b bordure rouge qui entoure les constellations polaires de la première carte. 

Nous n'avons pas la prétention de croire nofre atlas céleste chinois irréprochable; mais nous osons affirmer qu'il est 
plus exact qu'aucun des atlas célestes chinois publiés jusqu'aujourd'hui en Chine ou en Europe, Du reste, quand la 
position des étoiles chinoises corresponda^nt^ était douteuse/ nous les avons seulement in«Hqi^çs par des cycles et 
des lignes en petits points. 

Nous n'avons pas donné une carte chinoise du pôle austral, vu que tous les astérismes chinois qui s'y trouvent sont, 
soit empruntés à la sphère européenne, soit de date tout4-fait moderne et, par conséquent, d'aueun intérêt historique. 


a SCHLEGEL. 




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( Airn: im- i- i skm \v(m -T( iiai. 


Pl.VI.